S’il y a une chose qui suscite ma peine,
C’est de voir pleurer ma charmante reine.
Sur un quai de gare où elle me conduit,
Car même chassée, la tristesse ne fuit.
Ses jolies joues, que des mains, j’essuie,
Se colorent d’un rose qui m’éblouit.
Penché du train, je la vois faire des signes,
Qui me prient fort de rester digne…
Le long du voyage, c’est plein de messages,
Que je reçois en plusieurs pages.
Ils me signifient son attachement,
Toute l’ampleur de son dévouement.
Comment l’oublier, quand elle est du voyage,
Qu’elle se fond dans tous les paysages.
Sa voix qui résonne dans mes oreilles,
Me tient compagnie et me surveille.
Tendre qu’elle est, je la vois faire le retour,
Le cœur qui brûle comme dans un four.
Les mains au volant de sa petite citadine,
Tout ce qu’on a pu vivre, elle le rumine.
Alors que faire si toutes mes absences,
Impactent et usent notre patience.
Sinon encaisser pour sauver l’amour,
Car les départs relayent les retours.
Écrit Ali Irhboula. Le 18 septembre 2022
Courage !
merci