Dans les regards des passants dont bien souvent
je m’éprends, je vous cherche.
Dans la brise du matin et les fous rires sans lendemain,
je vous cherche.
Je vous cherche dans mes ténèbres,
dans tout ce qui sommeille, mais rien.
Rien qui ne ressemble à ces sourires,
à ces sentiments d’appartenance.
Rien qui ne soit de la même transparence.
Je vous cherche parmi les fleurs, sous les flocons,
parmi les troubles de ma raison,
dans le calme comme dans le vent.
Tout ce que je vois n’est que néant.
Mais lorsque dans mon cœur, je regarde un instant,
c’est là que je vous trouve assurément.
Écrit par © Karine Hudon, 2021