Parler de fin de vie,
Quand elle n’est pas encore finie.
C’est parlé, mais ne pas être entendu,
D’être à son triste sort, suspendu,
Comme déjà rendu…
Se faire entendre,
Ne suffis pas à faire comprendre
Cette souffrance dans les yeux,
La souffrance des proches malheureux,
Qui font de leur mieux…
Parler de partir avant l’heure,
Heurte, la sensibilité de certains cœurs
Cela peut se comprendre, mais eux le font,
Sans savoir que parfois au fond de cette prison,
La vie n’est rien de plus qu’un poison…
Qui a le droit de retenir,
Une personne qui veut partir ?
On ne parle pas ici d’envie suicidaire,
Mais l’envie de partir dans la dignité primaire…
Que ceux qui ne l’affrontement pas le voient comme secondaire…
Fin de vie, sujet plus tabou que délicat,
Fin de vie, sujet qui sur la table, pourtant, viendra…
Entre ceux qui se diront contre, disant la vie est un cadeau,
Et ceux qui seront pour leur vie étant un fardeau…
La maladie parfois ne laisse que cette envie,
Quand le corps ne répond plus, c’est déjà la fin de la vie…
La prolonger n’évitera pas ce qui n’est qu’une histoire de temps,
La terminer n’est que la libérer de souffrance qui y a dedans
Chacun devrait être libre de choisir ce qui l’attend…
Écrit par Sundhauser Flavien, le 21/8/2022