La magnifique femme par Karine

Tu es cette magnifique femme que je n’ai pas le droit d’aimer
À ton incroyable charme, je n’ai pas su résister
Crois-moi j’ai vraiment essayé de ne pas t’idéaliser
Mais rien à faire tu occupais toutes mes pensées

Tu es cette remarquable femme que j’aurais aimé connaître
Même si je savais qu’il était vain d’autant espérer
Tu as conquis mon cœur dans ce que tu as laissé paraître
Et je n’ai pu que voir ton étonnante beauté

Tu sais cette flamme je l’ai à peine laissée danser
Et tellement de féerie elle a pu créer
J’ai constamment tenté de l’empêcher de grimper
Mais je n’ai fait que son feu l’attiser

Tu sais ce que je souhaitais réellement
C’était de pouvoir encore te parler
Personne ne m’avait écoutée si gentiment
Et tes mots m’avaient complètement subjuguée

J’ai senti au fond de toi une douceur qui m’a fait chavirer
J’ai cherché à ressentir à nouveau cette ivresse dans mon cœur
Celle que tu avais fait naître le jour où mes mots tu avais répétés
C’est avec l’éclat de ton sourire que tu les avais prononcés

J’ai cherché à retrouver cette fibre qu’en toi j’avais touchée
Mais je n’ai su que me perdre en ne faisant que gaffer
Je n’ai su que m’enfoncer davantage
Et j’ai perdu l’essence même de ce que je voulais te partager

Cette flamme s’est malheureusement éteinte
Le jour où tu es partie
J’aimerais tellement à nouveau ressentir cet élan
Qui ne cessait de transporter mon cœur
J’aimerais tellement pouvoir te parler
De tout ce qui habite mon âme

Cette écoute que je n’avais jamais eue
Je l’avais par toi enfin trouvée
Enfin je me sentais vivre à travers mes mots
Enfin je sentais qu’on ne jugeait plus mes peurs
Et qu’on respectait cette personne bizarre que je suis

Et à travers tes yeux, j’ai lu le réconfort
Celui que j’avais tant cherché toute ma vie
Et il fallait que ce soit avec toi
Cette femme que je ne peux plus voir
Avec toi, cette femme qui a rallumé mon âme
Celle qui a ainsi réveillé la beauté qui dormait en moi

Je sais que jamais je ne t’oublierai
Tu resteras en moi pour l’éternité
Car cette lumière qui s’est de nouveau éteinte
Il n’y a que toi qui saches encore la faire briller.

Écrit par © Karine Hudon, 19 juillet 2022

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