Je ne peux plus par Jean-Baptiste

Je ne peux plus faire ce que je peux,
J’ai bien perdu ; tout ce que j’avais.
Combien de fois faut-il pleurer ? 
Pour une chose qui m’appartenait ? 

Ma vie est en danger ; je souffre,
Je n’ai plus de chance, plus de souffle.
Près de moi, une porte de souffrance s’ouvre,
Et du coup l’eau si chaude me couvre.

Je suis paralysé, je n’ai plus où aller,
Devant les gens, je n’ai plus quoi parler.
Tout ce que je prends, c’est devenu salé.
C’est déjà pour moi un délai inattendu.

Je ne sais plus quoi ça signifie ; 
Cette souffrance qui, tout, simplifie. 
Je ne vois plus ce qui me fortifie,
Ce n’est que la souffrance qui me qualifie.

Ma vie n’a plus aucun sens,
Elle reste toujours sans défense. 
Ma joie n’a aucune existence.
Et tout ce que je fais, c’est sans importance.

De ce jour, je n’attends que la mort,
Tous mes rêves sont passés en dehors.
Ma vie est cradingue, on dirait un porc, 
Je n’irai nulle part, je reste, je m’endors.

Écrit par Jean-Baptiste Ardona

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