Je me suis allongé sur un gentil nuage
Celui qui dérivait en flânant doucementIl s’en allait là-bas vers un lointain rivageOù vivent les souvenirs et les rêves d’antan
Le vent nous a poussé, alizée de paresse
Nous avions tout le temps une vie devant nous
L’aube m’a réveillé, papillon de tendresse
Laissant le crépuscule au royaume des fous
C’est un nuage blanc qui lentement avance
Il permet d’admirer rivières et forêts
Plus haut au ciel d’été, quelques étoiles dansent
Tourbillon scintillant au pays des regrets
Voici le vent qui souffle au gré des infortunes
Petit nuage blanc a changé de couleur
C’est la pluie qui s’annonce. Il n’y a plus de lune
La Terre a basculé au monde des terreurs
Je tombe de bien haut du pays de l’étrange
La chute est infinie tout au fond de mon lit
Au fond de ma mémoire, les images se mélangent
Elles viennent m’éveiller au milieu de la nuit…
Écrit par Michel Cario /De l’aube au crépuscule.