Les matins sont les mêmes,
Le monde aussi reste pareil,
Comme viennent et repartent, les peines,
Qu’elles soient certaines ou incertaines
Alors tout ça laisse en moi, à un goût amer
Quand je parle de ma mère…
Quand je parle de ma mère,
Je pense aussi à mon père
À l’amour que nous avons perdu,
Au mot famille qui est défendue
Quand je parle de ma mère,
J’ai des larmes jamais loin derrière,
Quand je parle de ma mère,
Je pense aussi à mon père,
Les jours ne sont pas plus longs,
Le temps aussi à ses répétitions
Qui dans un quotidien, on ne fait plus attention,
À tout à rien, illusion ou désillusions
Alors tout ça laisse en moi, à un goût amer
Quand je parle de ma mère…
Mon père se perd dans sa solitude,
Qui ne trouve plus les habitudes,
Celle qu’ils avaient ensemble construite
Mais que la vie a tout simplement détruit
Alors tout ça laisse en moi, à un goût amer
Quand je pense à mon père…
J’aurais voulu y penser avant,
J’aurais souhaité l’écrire autrement
Ce désespoir au plus profond de moi,
D’avoir à vivre sans elle, à vivre comme ça
Alors tout ça laisse en moi, à un goût amer
Quand je parle de ma mère…
Écrit par Sundhauser Flavien le 27/4/2022