Assis sur le banc, je l’observe loin derrière,
Entièrement vêtu de blanc, son teint ressort,
Il ne sait pas que je suis là, presque au-dehors,
Au fond de l’église à écouter la prière.
Quand enfin nos yeux se sont rencontrés,
J’ai eu la confirmation que Dieu entendait mes prières,
Qu’on ne serait, plus jamais, séparé, par la mer,
Qu’on était fait pour se rencontrer, s’aimer.
Doucement, son regard ne me quittant plus,
Il s’est approché, avec un sourire merveilleux,
À quelques mètres de moi, les yeux dans les yeux,
Et malgré tout ce monde, j’étais moins perdue.
Malgré la petite foule autour de nous,
Nos lèvres se sont entremêlées fièrement,
Les passants nous dévisageaient rigoureusement,
Mais nous, on profitait du vent doux
Les joues enflammées par cette audace,
Je reste fière de partager ce bel instant,
Puissions-nous le faire durer éternellement,
Ou juste figer ce temps dans l’espace.
Bras dessus, bras dessous, nous explorons le paysage,
Sous l’admiration, des oiseaux et des papillons,
Nous profitons à fond de notre amour-passion,
Qu’au point où les poètes font de nous le thème de leurs pages.
Un voyage, une prière, un rêve surprenant,
Et je suis à tes côtés, malgré les kilomètres,
Le brouillard s’est effacé, selon les dires du prêtre,
La paix dans le cœur, restons reconnaissants.
En voilà une histoire d’amour sans fin,
Ou même Cupidon s’assoit pour prendre des leçons,
C’est le moment de prendre mon bisou sur ton front,
Comme on le fait chaque jour sur nos chemins.
Écrit par Audrey Caron * Paterne Houédoté 28 juin 2022
