Puis-je vraiment tout dire ?

Je parle des tourments d’un soldat,
D’un orphelin qui se demande pourquoi
Des femmes battues, des femmes abandonnées
De leurs combats et leur souffrance répétés…

Je parle aussi souvent du chagrin,
Celui d’avoir perdu quelqu’un
Mais aussi sur l’amour qui s’en va,
Soit pour un autre, soit pour l’au-delà…

Je parle souvent à Noël, des gens de la rue,
De ceux qui ont tout perdu…
Et la peine d’un enfant de vouloir un papa à Noël,
C’est une pensée aussi triste qu’elle est belle

Je parle aussi du handicap physique ou mental,
Aujourd’hui encore, à nos yeux, ce n’est pas encore banal…
Des injustices au gré des faits divers de nos vies,
Ce qui est aussi souvent la source de mes écrits…

Je parle de nos vies, sous toutes les façons,
Sans être quelqu’un qui met des illusions…
Parfois, je mets un peu de douceur dans mes pensées,
Je n’oublie pas que la poésie doit aussi faire rêver…

Je parle aussi, justement, sur la poésie,
Qui peu à peu pour les médias doucement se bannit
N’avons-nous pas encore trouvé un nouveau Baudelaire,
Ou l’image d’un poème, c’est encore celle d’hier ?

Alors oui, je parle de tout, et tout peut se dire,
Même sur la religion, l’homophobie, la liste ne va pas en finir
Mais avec un regard comme un peu est le vôtre,
Puisque j’écris ce qui n’est rien d’autre, que les maux qui sont les nôtres

Écrit par Sundhauser flavien le 12/5/2022 

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