À l’époque romaine, l’apothéose était la cérémonie de déification (anthume ou posthume) des empereurs (ou, exceptionnellement, d’une personne de la famille ou de l’entourage de l’empereur). Dans le catholicisme, l’apothéose signifie la résurrection et la glorification des saints après la mort.
Tu prends une pause, tu te reposes
Je reste là à observer ton éclat
Dans mon cœur, c’est l’apothéose
Ta présence jamais ne partira
Tu me parles, tu me regardes
J’écoute chanter le son de ta voix
Dans mon être, c’est l’escalade
Tes mots resteront gravés là
Tu me perturbes, tu me bouscules
Je tapisse de toi mes souvenirs
Dans mon âme, tout s’articule
Tu me rends ivre sans te mentir
Tu apparais, tu ne disparais
Je tente tout pour te retenir
Dans mon cœur, c’est juste parfait
Tu me fais sourire et grandir
Tu es ma muse, ton parfum se diffuse
Je le sens à travers les pores de ta peau
Dans ma tête, tu sèmes des excuses
Tu es le plus beau des tableaux
Tu résistes, tu persistes
Je ne voudrai jamais que tu partes
Sans toi, mon âme, elle s’attriste
Ton exil loin de moi, je retarde
Ma muse, pourquoi tu t’en vas ?
Quand tu es là, je sens tout mon être revivre
J’ai l’impression de changer de climat
Ta chaleur m’illumine, elle me fait brûler de désir
Dans mon cœur, c’est l’apothéose
Mais sans toi, elle mourra ma prose.
Écrit par © Karine Hudon, 18 septembre 2022