L’amour va gagner

L’amour est fort et puissant, peu importe les circonstances, l’amour gagne toujours. L’amour nous donne l’envie et l’espoir de vivre, car même notre Dieu est amour

Y’a rien qui me tente
Tout m’apparaît vide de sens
Comme si le monde n’était qu’un vaste dépotoir
Où je promène mon corps de façon aléatoire
Comme si les guerres et les affreuses catastrophes
Finissaient par tuer un à un tous mes proches
Comme si la vie n’était même plus un abri
Pour dissimuler nos putains d’anarchies

Y’a rien qui m’alimente
Elle dépérit mon existence
Je suis dans le couloir de la mort
Dans l’abîme effroyable avec nul confort
J’erre et je marche sans un but
Et je m’effondre sans le moindre attribut
Cette vie de merde, je la déconstruis
Elle ne répond plus à mes rêves, mes envies

Y’a le mal qui veut de moi, s’éprendre
J’ai besoin qu’une main aimable, on me tende
Les soldats de plomb, de la cendre, sont devenus
Ils meurent un à un comme des dominos saugrenus
Et dans un ultime effort, le peuple se soulève
Les bras vers le ciel, il demande en vain une trêve
On lui répond que la vie à maintenant un prix
Le peuple sans or, sans un sou n’est pas de cet avis

Y’a rien qui me tente
Tout m’apparaît vide de sens
Y’a rien qui m’alimente
Dans mon cœur, tout tremble
Et face au pouvoir de la haine, je pense
Je la déteste mon ignorance
Des âmes souffrent à outrance
Et moi, je pense à mon existence

Y’a le cri aigu d’un nouveau-né qui surgit
Tous les regards ébahis se tournent vers lui
Les hommes malgré la haine ont finalement compris
Que la guerre ne laisse que des délires inassouvis
Je rêve d’un avenir où la paix obtiendra le pouvoir
De tous nous soulever et de tous nous faire croire
Que la vie a le mérite de constamment nous faire grandir
Et que chacun à sa façon peut un jour devenir.

L’artisan de la paix et du bien dans le monde
L’artisan de l’amour et des joies fécondes
Car chacun possède dans son cœur une voix
Celle qui multipliée saura nous rendre le droit
De vivre sans craindre un jour ou l’autre de mourir
Des mains d’hommes qui ne souhaitent que détruire
Sous le chapiteau de nos âmes en liberté
Nous saurons dans un acte de courage nous élever

Et dans le ciel zébré tels des oiseaux, nous volerons
De la poussière d’étoiles partout sur Terre, nous répandrons
Et tous les puissants chefs aux idées de grandeur et de peur
Ne seront plus que des souvenirs de malheur
Car demain, la vie va paisiblement se transformer
Car demain, l’amour va assurément gagner.

Écrit par © Karine Hudon, 2022